"Enseigner est plus difficile qu'apprendre, parce qu'en enseigner veut dire "faire apprendre". Celui qui enseigne ne fait rien apprendre d'autre qu'apprendre. C'est pourquoi son action donne souvent l'impression qu'auprès de lui on n'apprend rien."
Martin Heidegger
27 mars, 2006
09 mars, 2006
Garder le cap...
Je suis de moins en moins bavarde sur mon blog, je suis complètement engloutie par mon travail, mais surtout par mes corrections. Disons que ce n'est pas la relâche de la correction....
J'aimerais pouvoir écrire plus souvent, mais je me sens si débordée, si en survie. J'éteins des feux continuellement.
Au début de l'année, j'étais très emballée, pleine de questionnements. Aujourd'hui, je le suis toujours, mais je suis davantage confuse. Je sens parfois que ma flamme manque d'oxygène. Pourtant, mes sauterelles sont tellement dynamiques qu'elles devraient à être seules m'enflammer, mais je constate à quel point je ne suis pas imperméable à mon milieu.
J'ai l'impression de devoir faire beaucoup de deuils. J'enligne déceptions par dessus déceptions. Peut-être que mes idéaux étaient trop idéalistes.... ? J'ai parfois l'impression d'encourager des valeurs contradictoires à mes idéaux. Je fais du "teach for the tests", j'encourage malgré moi un rapport d'évaluation à l'école. Je valorise indirectement l'individualisme... wouach!
Je dois souvent me rallier, parce que je n'arrive pas à influencer ou à convraincre mes collègues. Je me sens si étrangère à tant de philosophies de l'enseignement. Je me demande bien dans quelle terre j'ai pu pousser pour en arriver à vouloir faire si différent. J'ai peur de devenir une automate qui perd sa vision d'ensemble, ses intentions pédagogiques. Est-ce que la contagion me guette ? Comment devenir invincible ?
J'enligne malgré tout quelques succès. Mes élèves aiment l'école. Bon d'accord, je n'ai pas le droit de m'attribuer tout le mérite. Pour la plupart, elles proviennent d'un milieu socio-économique élevé, elles sont la progéniture de parents (pour la grande majorité) éduqués qui encouragent l'école bon bon bon.... Mais, elles me disent régulièrement qu'elles aiment apprendre. Elles aiment réaliser qu'elles peuvent grandir dans l'apprentissage. C'est formidable. Au delà des conflits entre évaluation par cote ou note ou autres débats du genre, il faut savoir garder le cap sur l'essentiel.
Disons que c'est l'objectif de ma relâche... me concentrer sur l'essentiel.
J'aimerais pouvoir écrire plus souvent, mais je me sens si débordée, si en survie. J'éteins des feux continuellement.
Au début de l'année, j'étais très emballée, pleine de questionnements. Aujourd'hui, je le suis toujours, mais je suis davantage confuse. Je sens parfois que ma flamme manque d'oxygène. Pourtant, mes sauterelles sont tellement dynamiques qu'elles devraient à être seules m'enflammer, mais je constate à quel point je ne suis pas imperméable à mon milieu.
J'ai l'impression de devoir faire beaucoup de deuils. J'enligne déceptions par dessus déceptions. Peut-être que mes idéaux étaient trop idéalistes.... ? J'ai parfois l'impression d'encourager des valeurs contradictoires à mes idéaux. Je fais du "teach for the tests", j'encourage malgré moi un rapport d'évaluation à l'école. Je valorise indirectement l'individualisme... wouach!
Je dois souvent me rallier, parce que je n'arrive pas à influencer ou à convraincre mes collègues. Je me sens si étrangère à tant de philosophies de l'enseignement. Je me demande bien dans quelle terre j'ai pu pousser pour en arriver à vouloir faire si différent. J'ai peur de devenir une automate qui perd sa vision d'ensemble, ses intentions pédagogiques. Est-ce que la contagion me guette ? Comment devenir invincible ?
J'enligne malgré tout quelques succès. Mes élèves aiment l'école. Bon d'accord, je n'ai pas le droit de m'attribuer tout le mérite. Pour la plupart, elles proviennent d'un milieu socio-économique élevé, elles sont la progéniture de parents (pour la grande majorité) éduqués qui encouragent l'école bon bon bon.... Mais, elles me disent régulièrement qu'elles aiment apprendre. Elles aiment réaliser qu'elles peuvent grandir dans l'apprentissage. C'est formidable. Au delà des conflits entre évaluation par cote ou note ou autres débats du genre, il faut savoir garder le cap sur l'essentiel.
Disons que c'est l'objectif de ma relâche... me concentrer sur l'essentiel.
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