16 novembre, 2006

Reportage intéressant

Mercredi soir, l’équipe de l’émission Enjeux a présenté un bon reportage sur la réalité des nouveaux enseignants.

Il est possible de revoir le reportage lors des reprises.

http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enjeux/index.shtml

Je sais que dans mon cas je suis très chanceuse. Je suis littéralement bénie des dieux! Bien que l’année dernière j’enseignais quatre matières, je me considère chanceuse d’évoluer dans un milieu très humain. Toutes les élèves sont de petites sauterelles de soie. Je suis très très chanceuse.

Tout de même, l’attribution des tâches en enseignement est un sujet litigieux. En enseignement, les tâches les plus complexes et difficiles sont laissées aux nouveaux. Or, dans la majorité des professions, les gros défis sont automatiquement octroyés au plus expérimentés. C’est un peu le monde à l’envers, mais c’est plus logique!

14 novembre, 2006

Ma nouvelle passion!


Voici ma nouvelle passion! Mon nouveau chat "Merlin".
Il est trop craquant! Je me devais de le partager avec vous tous.

Je suis un peu gaga avec mes chats, mais heureusement pour moi, il semble que la présence d'un chat dans une maison fasse baisser la tension artérielle des propriétaires et fasse diminuer l'angoisse.

Vive la zoothérapie!

13 novembre, 2006

la reconnaissance sociale

Depuis quelques jours, je pense à mon blogue. Je sais que je ne l’alimente plus vraiment. Je culpabilise même un brin. Il me semble qu’au début, j’avais vraiment le vent dans les voiles. J’aimerais retrouver mon souffle initial, mais je me sens un peu éteinte ces temps-ci.

Plusieurs facteurs pourraient justifier mon silence. Manque de temps, procrastination intellectuelle, épuisement…OK! Je ne m’éternise plus sur mon état. Seulement dire que je fais désormais partie de la statistique des nouveaux enseignants qui tombent dans les pièges de la profession. Me voilà confinée à une vie de chat pour quelques semaines. Je suis complètement dépassée par l’essoufflement de ma passion. Je croyais qu’elle était éternelle.

J’ai compris dernièrement que j’étais très fragile aux propos qu’on tient sur les enseignants de français. Très souvent, j’écoute une tribune, je lis un article ou je discute avec des amis et je dois ensuite défendre mon statut. Je trouve difficile qu’on doute de la compétence des enseignants de français. Dernièrement, une chargée de cours de l’Université Laval a clamé sur les ondes « de ne plus faire confiance aux enseignants.» J’ai eu un haut-le-cœur immédiat. Je n’ai jamais autant compris à quel point la reconnaissance sociale était importante pour l’exercice d’une profession.

Annuellement, j’assiste à la décapitation des nouveaux étudiants du baccalauréat qui ne réussissent pas un examen d’entrée. Parfois, je me fais dire que je suis à moitié ou mal formée. Ça me désole, cette détraction.

J’ai étudié quatre années en enseignement et une année en études anciennes, mais, socialement, on lève le nez et on doute. J’aimerais tant qu’on nuance le discours, qu’on rationalise le débat, qu’on soit moins virulent.

Ce n’est pas parce que tout le monde a posé son joli fessier sur un banc d’école que chacun peut se permettre de juger la qualité du travail des enseignants. Un instant! C’est plus complexe que ça!

Moi, j’aimerais qu’on fasse confiance aux enseignants, mais surtout aux enseignants de français. Je peux vous confirmer que cette formation est complexe, difficile, ardue, mais surtout passionnante.

Alors si vous voulez qu’on transmette, à notre tour, cet amour de la langue de Molière, il faut nous faire confiance.

25 septembre, 2006

Bilan du premier livre de l'année!

Bilan de la première lecture de l'année :

Cette année, j'enseigne le français en 5e secondaire. Nous avons un méga programme de lectures, puisque nous abordons huit oeuvres intégrales au programme, oui, oui, huit!
Pour commencer l'année, j'ai opté pour un classique, des classiques : Le Petit Prince. Bon, je vous entends dire : Voyons le Petit Prince, c'est ben bébé. Et bien! C'est ce que mes nouvelles élèves m'ont dit. " hey! rapport le Petit Prince madame, les autres groupes lisent quelque chose de songé, c'est ben bébé, votre affaire madame. " Elles faisaient les bougonnes au début, mais lentement, elles ont été charmées!

Les lectures en classe et les activités effectuées ont su leur faire découvrir ce merveilleux conte philosophique destiné autant aux adultes qu'aux enfants. Je pense qu'elles ont su lire les beautés de ce conte entre les lignes. Je les ai vues grandir intellectuellement. Certaines m'ont dit se sentir meilleures.... Certaines m'ont dit qu'elles avaient aimé lire...!

C'était ma victoire de la semaine! YOUPI!
N'empêche que je suis contente, la magie du Petit Prince a encore fonctionné.

Deuxième livre, celui du mois d'octobre : Les lettres chinoises de Ying Chen. En espérant que la magie s'opère encore...

27 août, 2006

théories palpitantes sur la gestion de classe.

Et voilà! Le retour des classes qui arrive.

Cette année, je recommence à neuf. Je quitte le premier cycle et je vais expérimenter la 5e secondaire. Je ne m'en cache pas, j'ai un énorme deuil à vivre. J'adore enseigner aux élèves de première secondaire. Ils ne sont pas trop corrompus par le système. Mais, je dois faire avec ce qu’on me propose. Et, la diversification de mon expérience est une chose essentielle, alors pas le choix: on change!

J'ai le cerveau en ébullition. Depuis quelques jours, je réfléchis énormément et ce qui habite mes pensées est principalement la façon dont je vais gérer mes classes.

Si je suis si préoccupée par ma gestion de classe, c'est parce que j'entends plusieurs histoires d'horreur sur des groupes d'élèves horribles qui minent la vie d'un prof. Je cherche la façon de ne pas vivre ça et je réalise que partir une année, c'est tout un art! Ça demande beaucoup d'habiletés, de l'intuition et, en même temps, beaucoup d'objectivité pour ne pas se laisser abattre par des élèves qui ont l'air rébarbatifs... Je souligne : qui ont l'air... Oui, oui, avoir l'air, ça peut tromper...

Je sais que les premiers cours sont précieux et importants. Je cherche à tendre vers la perfection, mais comment garantir que le gâteau va lever ? Comment faire ? Quoi dire pour assurer un rapport enseignant-élève de bonne qualité ?
Bon, j'entends déjà ma maître de stage me rappeler que la relation se construit lentement et qu'il faut être patient. J'entends aussi toutes mes amies me dire d'être naturelle, oui c'est vrai tout ça, mais est-ce que ça va fonctionner ? Moi, naturellement, je suis ricaneuse, spontanée, impulsive, émotive. Ça peut faire des dégâts pédagogiques...

Et, il y a aussi tout ceux qui me partagent leurs grandes théories sur l'autorité d'un enseignant.
Et oui, certains me recommandent bêtement d'être froide, distante et sévère, sinon je vais y goûter. "Tu n'es pas là pour te faire aimer, faque n'hésite pas à en sortir une dès le premier cours" La capitulation par le corridor. L'instrument de torture par excellence: le corridor "Pis laisse-les debout, c'est encore plus tortueux" Ouf! Franchement! Je ne veux pas fonctionner par la peur. Je ne veux pas imposer une pseudo-supériorité ridicule, comment pourront-ils avoir confiance sinon ? Non, assurément, je ne choisis pas cette piste.

Ensuite, il y a ceux qui me disent ; l'important est de leur en mettre plein la vue. Bourre-les de contenus. Montre-leur ta supériorité avec tes connaissances, ils seront impressionnés et tu auras la paix : WOUACH! jamais de la vie. Ça se peux-tu...
Je ne veux pas être restreinte au simple rôle de "cracheuse de contenus" Je veux justement leur enseigner de se méfier de ceux qui tentent de les impressionner par un étalage douteux de connaissances... Non, vraiment, pas ça non plus.

Et, il y a ceux qui me disent que parce que je suis jeune, je vais vivre une année d'enfer. Franchement! Je le sais que j'ai l'air d'avoir 14 ans 1/2 et que toutes mes élèves sont plus grandes que moi, mais vraiment... Suis-je à ce point condamnée ?

Vos théories sur la construction de l'autorité sont palpitantes! Merci pour l'encouragement tout le monde, mais je vais réfléchir encore…

01 août, 2006

268 Km plus tard...


Louis-Philippe, Léo, Ulysse et moi revenons d'un merveilleux périple autour du lac St-Jean. Nous avons fait le tour du lac en vélo! Et oui en vélo! Nous avons emprunté la véloroute des bleuets. Ce fut EXTRA! EXTRA! EXTRA! Nous avons goûté à toutes les conditions météorologiques possibles: Averses, chaleur et vents. Quelle aventure!

Je préfère de loin les averses en vélo. Elles nous rafraîchissent et rendent nos voyages très drôles. Nous avons pédalé pendant un déluge de 5 heures entre Péribonka et Normandin. La dame de l'auberge nous a trouvés bien courageux...


Au total: deux jours et quelques heures de "pédalage" pour un parcours total de 268 km. Un pur bonheur! Même si les organisateurs de la véloroute vendent le tour pour 256 km, nous avons réalisé qu'en réalité, c'est un peu plus. Avec le temps, quelques tronçons ont été améliorés et donc, le parcours est légèrement augmenté. Toutefois, il aurait été préférable de le faire en trois jours. (Mes cuisses pourraient faire un petit témoignage...!!!)

Ulysse et moi allons nous reposer.

p.s. Léonard et Ulysse sont nos deux vélos... Et oui, nous sommes gagas même avec nos bibittes à crampons.

06 juillet, 2006

l'été

Je ressens une vieille envie d'écrire. Formidable, les vacances me sont bénéfiques....!

Nous partons en camping dans les hautes-georges de la Malbaie.

Youpi! Vive l'été!

13 mai, 2006

Je doute...

"La réforme ?
ben voyons, j'ai toujours fait ça avant..."

Balivernes...

pu capable....

27 mars, 2006

Citation du jour...

"Enseigner est plus difficile qu'apprendre, parce qu'en enseigner veut dire "faire apprendre". Celui qui enseigne ne fait rien apprendre d'autre qu'apprendre. C'est pourquoi son action donne souvent l'impression qu'auprès de lui on n'apprend rien."

Martin Heidegger

09 mars, 2006

Garder le cap...

Je suis de moins en moins bavarde sur mon blog, je suis complètement engloutie par mon travail, mais surtout par mes corrections. Disons que ce n'est pas la relâche de la correction....

J'aimerais pouvoir écrire plus souvent, mais je me sens si débordée, si en survie. J'éteins des feux continuellement.

Au début de l'année, j'étais très emballée, pleine de questionnements. Aujourd'hui, je le suis toujours, mais je suis davantage confuse. Je sens parfois que ma flamme manque d'oxygène. Pourtant, mes sauterelles sont tellement dynamiques qu'elles devraient à être seules m'enflammer, mais je constate à quel point je ne suis pas imperméable à mon milieu.

J'ai l'impression de devoir faire beaucoup de deuils. J'enligne déceptions par dessus déceptions. Peut-être que mes idéaux étaient trop idéalistes.... ? J'ai parfois l'impression d'encourager des valeurs contradictoires à mes idéaux. Je fais du "teach for the tests", j'encourage malgré moi un rapport d'évaluation à l'école. Je valorise indirectement l'individualisme... wouach!
Je dois souvent me rallier, parce que je n'arrive pas à influencer ou à convraincre mes collègues. Je me sens si étrangère à tant de philosophies de l'enseignement. Je me demande bien dans quelle terre j'ai pu pousser pour en arriver à vouloir faire si différent. J'ai peur de devenir une automate qui perd sa vision d'ensemble, ses intentions pédagogiques. Est-ce que la contagion me guette ? Comment devenir invincible ?

J'enligne malgré tout quelques succès. Mes élèves aiment l'école. Bon d'accord, je n'ai pas le droit de m'attribuer tout le mérite. Pour la plupart, elles proviennent d'un milieu socio-économique élevé, elles sont la progéniture de parents (pour la grande majorité) éduqués qui encouragent l'école bon bon bon.... Mais, elles me disent régulièrement qu'elles aiment apprendre. Elles aiment réaliser qu'elles peuvent grandir dans l'apprentissage. C'est formidable. Au delà des conflits entre évaluation par cote ou note ou autres débats du genre, il faut savoir garder le cap sur l'essentiel.

Disons que c'est l'objectif de ma relâche... me concentrer sur l'essentiel.

27 février, 2006

"Nous avons révisé..."

Je me souviens, mon père, lorsqu'il ouvrait les fameuses enveloppes intitulées "Revenus Québec" , Il s'évertuait à dire toute la messe en quelques phrases après avoir si humblement lu le contenu des factures. Je ne comprenais pas encore ce fameux devoir de citoyen qui semblait si perilleux à accomplir et qui, aujourd'hui, m'encourage à suivre les traces de mon père....

24 heures après avoir investi dans mes REER, je reçois une enveloppe de l'aide financière aux études... Oups! Que vois-je ? Une erreur ? Une erreur de 1100$ ? "Nous avons révisé...(...) Vous nous devez...(...)et patati et patata, petite patate c'est moi qui la fera!!! "
Pourquoi devrais-je essuyer leur erreur de calcul ? Non mais, je veux bien être hyper responsable et hyper citoyenne fière de sa patrie, mais il y a des limites à revenir trois ans en arrière pour payer l'erreur de je ne sais trop quel fonctionnaire qui sait pas encore calculer, et même avec une calculatrice.

J'en ai ras-le-pompom ! Je vais pêcher ça où moi cet argent-là ??? Moi, est-ce que je peux me tromper sur ma prochaine déclaration de revenus ?

Bon, je vais aller me dépomper....

31 janvier, 2006

Eh oui! Prise deux

ACTE 2

Le lendemain...

Prof: (marchant vers son local. C'est la pause... )

Prof: (d'un air ébahi, entre dans le local ) Mais, mais, mais que vois-je ?

Élèves : Bonjour madame, on a décidé de s'installer en équipe pour travailler.

Prof: (complètement retournée par la situation) VOUS ÊTEZ DÉJÀ AU TRAVAIL ! TOUTES LES ÉLÈVES SONT DÉJÀ AU TRAVAIL. Mais, ce n'est que la pause... C'est formidable!


Ça fonctionne vraiment ce projet!
Quel bonheur pour une jeune prof. de voir que ça fonctionne vraiment!

30 janvier, 2006

Eh oui!

Scène de bonheur pour un enseignant:


(Prof, d'un ton enjoué) Les enfants, c'est terminé le cours. C'est l'heure du dîner... Vite, il faut ranger la classe. Nous reprendrons demain. Allez, on replace les bureaux.

(Élèves) Non, madame, on veut continuer!!! On va rester dans le local. Pouvez-vous laisser l'armoire des dictionnaires ouverte? On voudrait continuer notre projet...

(Prof) EH! OUI!

(Prof à lui seul) Bingo! Ça fonctionne!

24 janvier, 2006

La création !

La deuxième partie de l’année étant entamée, j’en suis à l’élaboration de tâches d’apprentissage diverses et ça bouillonne! C’est si facile de replonger dans l’action avec mes élèves, je suis bien chanceuse. Elles sont formidables.

Je constate qu’un point commun relie toutes mes idées pédagogiques ; c’est de réserver une part de création personnelle dans chacune des tâches.
Je ne sais pas s’il existe vraiment des études vantant les mérites de la création, mais selon la firme de sondage « les prunelles de la puce inc. », il semble que de concevoir des tâches scolaires qui offrent une part de création à l’élève soit une excellente idée. Je m’explique brièvement…
Toutes les fois où je propose un projet qui comprend un exercice de création, je récolte beaucoup de succès auprès de mes élèves. Dès que je propose la création d’une partie du projet ou la conception d’une oeuvre créatrice comme issue d’une tâche, je compte beaucoup de sourires.
Je crois que c’est la clé, pour que les élèves perçoivent leur part de responsabilité et ainsi qu’ils se sentent impliqués en classe. La création permet à chacun d'exprimer personnellement leur compréhension des contenus et comme on sait qu’expériences personnelles et apprentissages sont liés, je pense que c'est une bonne piste à suivre.
Et quelle bonne façon de faire vivre les fameuses compétences…!

08 janvier, 2006

L'opéra Nelligan


Le 18 février dernier, j'ai eu l'immense bonheur de me rendre à Montréal pour assister à l'opéra Nelligan. Ce spectacle grandiose, présenté à la place des arts, mettait en scène les textes de Michel Tremblay et l'OSM jouait la musique d'André Gagnon.

Pourquoi, je parle de cet apothéose artistique ? Parce qu'Espace musique a eu la brillante idée d'enregistrer le spectacle et d'en faire un CD.

Ce disque compact est un excellent outil pédagogique pour tous les enseignants qui désirent faire aimer Emile Nelligan à leurs élèves. C'est extraordinairement bon. Les musiques sont exceptionnelles et les textes sont plein de sensibilité. Une excellente façon de faire de la culture littéraire avec les élèves.

Petit secret : Ce spectacle était tellement bon et cet opéra est tellement fantastique que mon amoureux et moi avons eu la brillante idée de s'acheter mutuellement ce CD pour Noël. C'était bien mignon, le soir du réveillon, de déballer conjointement, chacun à son tour, le même cadeau....!!!

04 janvier, 2006

Geisha : MAGNIFICO!

Je suis allée au cinéma voir le film Geisha, hier soir. MAGNIFICO! Le film est tout simplement slendide et magnifique. Je suis revenue complètement habitée par cette histoire qui m'a donné l'envie de faire mes valises pour le Japon.

Le film propose un véritable voyage dans le Japon des année 30-40. Pour ma part, j'ai découvert, avec bonheur, l'univers si mystérieux et traditionnel des "Geisha". De plus, il s'agit d'une belle histoire d'amour qui présente, du même coup, un hymne à la beauté absolument divin. De fait, la photographie du film est extraordinaire. Tout est merveilleux dans ce film : les costumes, les décors et que dire de la musique signée John Williams. Un péché de film!

Le film est d'une durée de 2h25, certains ont trouvé le film un peu long, moi j'en aurais repris encore.... même si la fin est majestueuse et pleine d'espoirs pour les coeurs brisés.

02 janvier, 2006

Une nouvelle année!

Voilà! Nous y sommes ! C'est le début de la nouvelle année. 2006 est au rendez-vous. Une nouvelle année commence. Si c'est l'heure des résolutions, c'est aussi l'heure de l'introspection pour moi. Je souhaite que cette nouvelle année soit plus calme que la dernière. J'espère que le mode "broue dans le toupet" est désormais une chose du passé. Je dois apprendre à apprécier le moment présent... Dur défi !

Je profite des vacances pour réfléchir à ma vie et pour prendre du recul sur ma profession. Je constate à quel point, j'étais centrée sur la tâche. Dans un sens, c'est bien, mais dans l'autre, je pense avoir oublié la vision d'ensemble; les intentions quoi! Erreur! Je sens que la prochaine semaine servira à retrouver un certain équilibre.

Bonne année à tous et à toutes!