25 septembre, 2006

Bilan du premier livre de l'année!

Bilan de la première lecture de l'année :

Cette année, j'enseigne le français en 5e secondaire. Nous avons un méga programme de lectures, puisque nous abordons huit oeuvres intégrales au programme, oui, oui, huit!
Pour commencer l'année, j'ai opté pour un classique, des classiques : Le Petit Prince. Bon, je vous entends dire : Voyons le Petit Prince, c'est ben bébé. Et bien! C'est ce que mes nouvelles élèves m'ont dit. " hey! rapport le Petit Prince madame, les autres groupes lisent quelque chose de songé, c'est ben bébé, votre affaire madame. " Elles faisaient les bougonnes au début, mais lentement, elles ont été charmées!

Les lectures en classe et les activités effectuées ont su leur faire découvrir ce merveilleux conte philosophique destiné autant aux adultes qu'aux enfants. Je pense qu'elles ont su lire les beautés de ce conte entre les lignes. Je les ai vues grandir intellectuellement. Certaines m'ont dit se sentir meilleures.... Certaines m'ont dit qu'elles avaient aimé lire...!

C'était ma victoire de la semaine! YOUPI!
N'empêche que je suis contente, la magie du Petit Prince a encore fonctionné.

Deuxième livre, celui du mois d'octobre : Les lettres chinoises de Ying Chen. En espérant que la magie s'opère encore...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

À propos du Petit Prince, on peut lire un récit au livre (en espagnol) Este Sol de la Infancia (écrit par Saiz de Marco). Son titre est «Ce n´est pas un mot ».

CE N´ EST PAS UN MOT

Ce matin j´ai rentré au temps, cours de franÇais, treize ans, quand Marie dit « Nous allons lire Le Petit Prince ». C´est un livre étrange, avec d´ émotions connues qu´ on ne peut pas exprimer. Chaque jour deux pages, mais maintenant c´ est impossible de s´ arrêter. J´ai besoin de le lire entier, donc je cherche au dictionnaire les mots que j´ ignore. Cependant « baobab » n´apparait pas. Je demande à Marie et elle me dit « ce n´est pas un mot franÇais, c´ est un arbre africain ».

C´ est à cause des baobabs que le Petit Prince est venu à la Terre. Il avait besoin d´ un agneau qui mangeait les burgeons de baobabs, avant qu´ ils grandissaient et faisaient éclater son petit astre.

Ce matin nous avons fait l´ essai. Ces singes s´ alertent entre eux quand ils voient un prédateur. Si celui qui attaque est un aigle, ils font un son pour que leurs compagnons se cachent aux arbustes ; si celui qui vient est un félin, ils font un son différent por leur dire qu´ ils doivent grimper à un arbre. Quelques zoologistes appelons « proto-mots » à ces sons. Et ce matin, quand le singe était près de notre poste d´ observation, je l´ ai écouté. Quand le singe a vu qu´ une lionne s´ approchait, il a ouvert ses lèvres et a dit clairement « baobab ».