12 septembre, 2007

Bon, très bien...

Bon très bien, après réflexions, je décide d’en parler un peu...

Le lundi 17 septembre prochain, je ferai une courte intervention sur les ondes de Télé-Québec pour l’émission Méchant contraste ; entrevue qui se poursuivra sur le net.

Aujourd’hui, je sens le besoin de préciser certains détails...

L’émission portera, dans son ensemble, sur un point chaud de l’éducation au Québec, la rétention des jeunes enseignants, ainsi que le problème du décrochage des nouveaux enseignants.

Si j’ai accepté de participer à l’émission, c’est que j’ai connu une bonne période de doutes, l’année passée. J’ai même bénéficié d’une période où je devais apprendre à vivre comme un chat.(c’est-à-dire en ne faisant rien !) Ainsi, j’ai voulu partager une partie de mon expérience de jeune enseignante qui a reculé pour mieux sauter. Toutefois, je n’ai jamais été proche de penser que peut-être je pouvais imaginer quitter la profession. Je ne me considère pas une « ex-pseudodécrocheuse » de l’éducation.

Je tenais à le préciser.

Ceux qui me connaissent savent que mes premières heures en éducation ont été passablement difficiles. Les multitâches sur plusieurs niveaux combinées à une propension à la perfection ont été très épuisantes pour moi. Il me manquait beaucoup, beaucoup, beaucoup de tout ! (surtout de matériel) et je me sentais si en survie.

Mais, à la fois, j’ai toujours su que je me trouvais (et me trouve toujours) dans le groupe des chanceux. C’est paradoxal, mais c’est vrai ! Je suis malgré tout une privilégiée de la profession. C’est donc dire qu’il y a des dieux et des déesses qui oeuvrent chaque jour, ailleurs, dans nos écoles au Québec. Mériteraient-ils, eux aussi, des formes d’accommodements raisonnables ?

1 commentaire:

Mario Asselin a dit...

On partagera «la vedette» donc... J'interviens dans la même émission, mais sur un autre thème. Ce sera intéressant de pouvoir échanger suite à la diffusion ;-)

À suivre...