25 septembre, 2007

Action/réaction!

S’il y a une bonne vérité à répandre en éducation, c’est bien celle concernant l’importance d’agir rapidement.

Avec les jeunes, la vie est comme une boîte à surprises. Parfois, elles sont joyeuses (très souvent même), mais à d’autres occasions…. Bof! Alors, il faut appliquer la théorie ACTION/RÉACTION! C’est bien là, le grand conseil que j’essaie d’appliquer cette année.

Ainsi, lorsqu’une élève dérange, ne fait pas ses devoirs, est impolie ou autres… (elles sont très polyvalentes dans l’indiscipline parfois…) , j’ai compris qu’il était très très important de la rencontrer le plus rapidement possible, afin d’exprimer clairement la façon dont je me sens dans ce problème. La plupart du temps, les élèves sont sensibles à cette démarche et, parfois, une situation désagréable est vite désamorcée. Du coup, la relation enseignant/élève s’en trouve améliorée.

Parfois même, je n’attends même plus le prochain cours ou la fin d’un atelier pour agir. J’essaie d’être très branchée sur mes impressions et donc de passer rapidement mes doléances aux oiseaux concernés. J’ai compris également que de signifier clairement mes intentions aux élèves envoyait un signal clair au reste du groupe. Je fais donc une pierre deux coups.

J’ai souvent été témoin d’enseignants qui encaissent les coups après avoir été ébranlés par le comportement d’un enfant. Mais, ils ne passent pas à l’action. Ils évitent le face-à-face. J’ai moi-même souvent fait l’autruche, au début, par peur j'imagine ? Résultat : Je tombais dans l’évitement, la fuite même. Le problème faisait vite boule de neige. Et, je me sentais un peu truite d’avoir attendu si longtemps. Ça manquait drôlement d’impact d'intervenir deux semaines plus tard!

Mais, je dois l’avouer, l’intervention disciplinaire reste un art qui s’apprend au gré des humeurs estudiantines et non seulement dans les grands livres de psychologie pédagogique.

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